Il y a quelques jours le Parlement wallon adoptait à l’unanimité une proposition de motion visant à la mise en place d’expériences-pilotes de dispositifs intégrés en réduction des risques liés aux assuétudes et à la toxicomanie – en fançais les « salles de shoot » -. Surfant sur la vague la Ville de Liège vient non seulement de confier à la Fondation Tadam la gestion d’une telle salle, mais a également débloqué plus d’un million d’euros pour financer le projet. Elle devrait ouvrir en septembre. Il s’agirait d’un centre intégré comprenant des services socio-médico-sanitaires et visant à amener les toxicomanes vers le secteur de l’aide et de soins, tout en permettant de sortir la consommation de stupéfiants de l’espace public.
Une étude hollandaise a montré une corrélation entre la consommation d’alcool/de drogue et le risque d’atteinte auditive. L’étude a porté sur 51 jeunes volontaires âgés en moyenne de 27 ans recrutés sur les réseaux sociaux. Ils ont assisté à un concert en plein air de 4 h 30 à Amsterdam et consommé quatre verres d’alcool en moyenne. Les chercheurs ont montré que plus le jeune est imprégné, plus il a tendance à se rapprocher des hauts-parleurs.
Moralité: bouchon et eau minérale!
#santé #audition #alcool
Source: https://goo.gl/HZditX
L’association de consommateurs Foodwatch fustige Coca-Cola qu’elle rend co-responsable de l’obésité et du diabète de type 2. Foodwatch accuse le géant du soda de minimiser les risques inhérents à la consommation excessive des boissons sucrées et stigmatise la politique de lobbying à l’encontre d’initiatives telles que, par exemple, la taxe sur les boissons sucrées ou l’interdiction de publicité.
De son côté Coca-Cola rappelle qu’il investit de plus en plus dans les boissons contenant peu ou pas de sucre et ne mène aucune campagne ciblant les moins de 12 ans.
La décision de la Ministre fédérale de la Santé, l’inénarrable Maggie De Block, de revoir les règles de remboursement en matière de dépistage du cancer du sein a provoqué – doux euphémisme – quelques remous. La mesure qui devait entrer en vigueur au 01/04 est finalement suspendue. https://goo.gl/cSe37v
Seuls les médecins ou les pharmaciens peuvent délivrer, sauf exceptions prévues par la loi, des médicaments. Les centres de planning familiaux n’en font pas partie. Ils ne peuvent donc pas délivrer la pilule contraceptive et/ou la pilule du lendemain. Les 2 propositions de loi visant à régler le problème – donc à permettre aux centres de planning familial de délivrer la pilule du lendemain en toute légalité – se sont heurtées à un refus. Pour Maggie De Block: « la distribution de médicaments ne fait pas partie des missions des centres de planning familial ».
Quelques jours plus tard la Ministre accepte cependant que les planning délivrassent la pilule du lendemain à la condition expresse que la délivrance se fît sous la responsabilité d’un médecin ou d’une prestataire de soins. Elle reconnaît que l’accessibilité à la pilule du lendemain est une mesure fondamentale mais elle souligne également que la condition qu’elle impose se justifie car «ce médicament est une bombe hormonale qui affecte le corps et qui peut avoir des effets secondaires importants». C’est un (petit) pas dans la bonne direction. Ce n’est pas suffisant pour la FCPPF (Fédération des Centres Pluraliste de Planning Familial) qui maintient sa revendication: modifier la législation. Et qui ne souscrit pas à ce qu’elle tient pour de l’argutie.
A l’argument de « bombe hormonale » avancée la Ministre fédérale, la FCPPF oppose un rapport de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) datant de février 2016 et constatant que « les pilules au lévonorgestrel et à l’ulipristal [du lendemain] sont sûres, ne provoquent pas d’avortement et n’ont pas d’effets nocifs sur la fécondité future. Les effets secondaires, semblables à ceux des autres contraceptifs oraux, sont rares et en général bénins ». La Fédération rappelle également un recommandation de l’OMS qui dispose que « Toutes les femmes et jeunes filles exposées au risque d’une grossesse non désirée ont le droit d’avoir accès à la contraception d’urgence et ces méthodes doivent être systématiquement intégrées dans les programmes nationaux de planification familiale ». Un façon de dire que la position de la Ministre est bancale et de mettre le pied dans la porte?
Ce que l’on peut retenir de tout ce tintamarre, c’est que les centres de planning familial peuvent délivrer la pilule du lendemain… alors que la loi ne les y autorise pas… il suffit juste que cette délivrance soit supervisée par un médecin ou un prestataire de soins… comme cela se passe déjà en pratique…
« Beaucoup de bruit pour rien! » Serait-on tenté de conclure. Ce serait vrai si l’enjeu n’était pas de garantir l’accès à un lieu d’accueil où chacun peut trouver une aide en matière de vie sexuelle et affective et qui délivre notamment, en toute confidentialité, des pilules du lendemain aux jeunes filles qui en expriment le besoin.