Aujourd’hui c’est la Saint-Valentin. Même pour les sans-Valentin. Point d’orgue d’une semaine scandée par les publicités vantant le Bongo spécial Thalasso en amoureux; ou les concours offrant une nuitée – en amoureux cela va sans dire – dans un hôtel de luxe avec repas gastronomique. Ce soir à la télé pas une chaîne ne déroge à la règle: de film d’action ou d’horreur il n’est question. Place aux mélos doucereux plus ou moins originaux mais également écœurants. Non, décidément, pour les sans-Valentin c’est pas la joie. Mais pour les autres…
Chaque année le même débat: la Saint-Valentin, célébration de l’amour ou business juteux? Chaque année les mêmes articles sur les origines – mystérieuses; entre mythologie romaine et tradition chrétienne balance le coeur des historiens – de ce jour particulier pour les uns, banal pour les autres. Mais profitable pour les parfumeurs, restaurateurs, fleuristes et vendeurs de lingerie (coquine).
Que les grincheux de tous poils, les adversaires du consumérisme, les aigris (célibataires ou non), les râleurs (qu’ils soient seuls ou accompagnés), les pingres, les chats, les chiens, le hamster de ma grand-mère… Bref pour tous ceux qui crachottent des critiques récoltant une adhésion aussi distraite qu’elle est éphémère (le temps du sandwich de midi ou du café bu près de la machine); ou qui n’en ont rien à f… se rassurent. Dès demain tout rentrera dans l’ordre. Et pour les plus opportunistes d’entre nous ce sera Cyber monday. Rendez-vous sur les sites de vente de seconde main; il y aura de bonnes affaires à faire pour gâter sa douce moitié l’année prochaine.
Célébration de l’amour ou business juteux? Finalement qu’importe! La seule véritable morale de cette chronique: un sourire ne coûte rien et un je t’aime n’a pas de prix !
Célébration de l’amour, business juteux ou occasion pour les moralistes de tous bords de nous (re)passer la pommade sur la nécessité de s’aimer les uns les autres? STOP!