Ca ne s’est pas fait tout seul mais ça yest! Le roaming – ce vil ponctionneur – agonise. Il rendra son dernier souffle le 15/06/2017. A partir de cette date tu surferas, textoteras et surferas dans toute l’UE comme si tu étais dans ton divan. C’est la fin des « frais de roaming »…. mais pas celle des surcoûts. Petit topo.
Le roaming est mort, pas les appels vers les numéros étrangers → Le coût de la minute d’appel d’un GSM belge vers un GSM étranger varie entre 0,65 € et 1,05 €
Le cas des MVNO (Mobile Virtual Network Operator) → Les MVNO – Voo Mobile et Telenet pour ne citer que les plus importants – sont des opérateurs qui ne disposent pas de leur propre réseau mais qui louent celui d’un autre. Ils ne sont pas soumis aux mêmes obligations que les opérateurs classiques. Mieux vaut te renseigner afin d’éviter les mauvaises surprises.
La fin du roaming ne concerne pas les appels entrant et sortants hors UE → Un appel de Tunisie sera facturé 6.14€ la minute
A peine voté et déjà sous pression! La FEF, le CIUM et les fédérations étudiantes des universités UCL, ULB, ULg et UNamur font bloc. Ils ont assigné l’Etat belge en référé contre le concours de fin de première année de médecine. Le motif de la fronde: l’absence du quota de numéros Inami pour 2022. Ce qui, aux yeux des avocats des parties demanderesses, rend caduc l’examen d’entrée puisqu’il y puise sa justification.
Nous nous étions déjà fait l’écho du malaise provoqué par l’absence du quota dont question. Maggie avait alors botté en touche et déclaré en substance que les entités fédérées n’avaient pas besoin d’un aval du fédéral pour organiser un écrémage. Nous mettions en doute le fait que les organisations estudiantines se rangeassent à cet argumentaire. Aujourd’hui elles ripostent.
Seuls les médecins ou les pharmaciens peuvent délivrer, sauf exceptions prévues par la loi, des médicaments. Les centres de planning familiaux n’en font pas partie. Ils ne peuvent donc pas délivrer la pilule contraceptive et/ou la pilule du lendemain. Les 2 propositions de loi visant à régler le problème – donc à permettre aux centres de planning familial de délivrer la pilule du lendemain en toute légalité – se sont heurtées à un refus. Pour Maggie De Block: « la distribution de médicaments ne fait pas partie des missions des centres de planning familial ».
Quelques jours plus tard la Ministre accepte cependant que les planning délivrassent la pilule du lendemain à la condition expresse que la délivrance se fît sous la responsabilité d’un médecin ou d’une prestataire de soins. Elle reconnaît que l’accessibilité à la pilule du lendemain est une mesure fondamentale mais elle souligne également que la condition qu’elle impose se justifie car «ce médicament est une bombe hormonale qui affecte le corps et qui peut avoir des effets secondaires importants». C’est un (petit) pas dans la bonne direction. Ce n’est pas suffisant pour la FCPPF (Fédération des Centres Pluraliste de Planning Familial) qui maintient sa revendication: modifier la législation. Et qui ne souscrit pas à ce qu’elle tient pour de l’argutie.
A l’argument de « bombe hormonale » avancée la Ministre fédérale, la FCPPF oppose un rapport de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) datant de février 2016 et constatant que « les pilules au lévonorgestrel et à l’ulipristal [du lendemain] sont sûres, ne provoquent pas d’avortement et n’ont pas d’effets nocifs sur la fécondité future. Les effets secondaires, semblables à ceux des autres contraceptifs oraux, sont rares et en général bénins ». La Fédération rappelle également un recommandation de l’OMS qui dispose que « Toutes les femmes et jeunes filles exposées au risque d’une grossesse non désirée ont le droit d’avoir accès à la contraception d’urgence et ces méthodes doivent être systématiquement intégrées dans les programmes nationaux de planification familiale ». Un façon de dire que la position de la Ministre est bancale et de mettre le pied dans la porte?
Ce que l’on peut retenir de tout ce tintamarre, c’est que les centres de planning familial peuvent délivrer la pilule du lendemain… alors que la loi ne les y autorise pas… il suffit juste que cette délivrance soit supervisée par un médecin ou un prestataire de soins… comme cela se passe déjà en pratique…
« Beaucoup de bruit pour rien! » Serait-on tenté de conclure. Ce serait vrai si l’enjeu n’était pas de garantir l’accès à un lieu d’accueil où chacun peut trouver une aide en matière de vie sexuelle et affective et qui délivre notamment, en toute confidentialité, des pilules du lendemain aux jeunes filles qui en expriment le besoin.
Les vacances d’été approchent… de milliers de jeunes vont, comme toi, en profiter pour se faire un peu de blé.
Passer la moitié de la journée dans un local poisseux, humide et sentant le moisi à classer par ordre alphabétique inverse des archives dont plus personne ne soupçonne l’existence. Attraper des acouphènes à encaisser les récriminations de chalands dont l’accoutrement – short, sandale et chemise hawaïenne – te rappelle douloureusement que dehors il fait beau et que certains vont siroter quelques verres, alors que tu es réduit à en rêver en scannant leurs paquets de brochettes et autres braisades. Etre déguisé en un produit issu de l’industrie agro-alimentaire et distribuer sous un soleil de plomb des flyers vantant le bon goût du dernier hamburger de chez Machin, alors que t’es végétarien. Nettoyer 10 bureaux à la minute coaché par une Madame Sarfati qui fait ce boulot depuis la nuit des Temps et qui s’échine à te convaincre que le maniement combiné de la raclette et de l’éponge est un excellent moyen pour te rappeler ces valeurs essentielles foulées aux pieds par une jeunesse occidentale pourrie gâtée…
J’arrête là. Non par manque d’inspiration mais pour ne pas te décourager. Car s’il est vrai que certains jobs manquent de glamour, ils constituent tout de même un premier contact avec le monde professionnel et te permettent de te faire un peu de blé, ce qui est in fine sa raison d’être.
Ceci dit job d’été ne rime pas nécessairement avec caissier, technicien de surface ou encore serveur dans un fast-food. Figurant, steward dans les festivals, sauveteur, aide-soigneur dans un zoo… autant de pistes qui s’offrent à toi et feront de cette expérience plus qu’un moyen de remplumer ton compte en banque.
Il a fait couler beaucoup d’encre, épuisé les batteries de moult mégaphones et provoqué régulièrement une hausse des consultations médicales pour extinction de voix et pharyngites aigües. Honni par les syndicats, souhaité par les navetteurs, le service minimum est sur la voie. Le Ministre libéral de la Mobilité François Bellot déposera d’ici quelques semaines sur la table du gouvernement un projet de loi visant à son instauration.