ULB: transgenres et intersexués mieux pris en compte

Les individus transgenres et intersexués sont continuellement obligés de s’expliquer sur le fait que leur identité de genre ne correspond pas à ce  qui indiqué sur leur carte d’identité.  Ce constat dressé par l’Equality Law Clinic – qui rassemble des professeurs, doctorants et étudiants en Droit autour des questions d’égalité et de non-discrimination – a amené les autorités rectorales à permettre aux transgenres et intersexués de choisr le prénom qui sera indiqué sur leur carte d’étudiant.  Une première en Fédération Wallonie-Bruxelles.  Nul doute que cette avancée fera des émules…

Source : Les transgenres de l’ULB pourront choisir le prénom indiqué sur leur carte d’étudiant – La Libre

L’ASBL « SOS inceste » voudrait pénaliser l’inceste

Seul le code civil interdit le mariage entre membres d’une même famille.  Le code pénal parlera de viol ou d’attentat à la pudeur – éventuellement assorti de circonstances aggravantes – mais il ne fait pas clairement référence à l’inceste.

Pour l’ASBL « SOS inceste » il est important de combler ce qu’elle estime être un vide juridique.   Pour Lily Bruyère, coordinatrice de l’ASBL, l’absence d’une interdiction claire « laisse la place à toutes les interprétations de la part des agresseurs« .

Envoyer un message fort

L’inscription de l’inceste n’a pas comme objectif de modifier les sanctions pénales déjà prévues mais d’envoyer un message fort  « il est très important d’écrire et de stipuler qu’un enfant ne peut consentir à un acte sexuel avec un adulte. C’est indispensable de le dire car actuellement, la question du consentement est essentielle ».

L’initiative de l’ASBL est soutenue par Ecolo par la voix du mandataire local Ahmed Mouhssin (Saint-Josse-ten-Noode). Depuis 2016 en effet citoyens et associations peuvent soumettre à l’analyse du parlement interne d’Ecolo des propositions de loi.  Si elles respectent les principes énoncés dans la Convention des droits de l’homme et cadre avec le projet politique du mouvement, elles sont soumises à l’examen de l’assemblée législative (Parlement) compétente.

Des peines allant de dix à quinze ans

Si le code pénal ne parle pas explicitement « d’inceste », il n’en demeure pas moins que ce dernier prévoit de lourdes peines en cas d’attentat à la pudeur ou de viol commis sur un mineur par un membre de sa famille, comme le rappelle la porte-parole du SPF Justice: « sera puni de la réclusion de dix à quinze ans l’attentat à la pudeur commis, sans violences ni menaces, par tout ascendant ou adoptant sur la personne ou à l’aide de la personne d’un mineur, même âgé de seize ans accomplis. La même peine sera appliquée si le coupable est soit le frère ou la sœur de la victime mineure ou toute personne qui occupe une position similaire au sein de la famille, soit toute personne cohabitant habituellement ou occasionnellement avec elle et qui a autorité sur elle« .

En cas de viol (article 375), « le fait que l’infraction soit commise par un ascendant, adoptant, descendant, frère, sœur, personne cohabitant habituellement ou occasionnellement avec elle et qui a autorité sur elle, constitue une circonstance aggravante (article 377). »

Source : L’ASBL SOS Inceste veut que l’inceste soit désormais inscrit dans le code pénal

L’obsolescence (bientôt) déprogrammée en Belgique?

Les ministres de l’économie et des consommateurs, Kris Peeters, et du développement durable, Marie-Christine Margehem, vont déposer un rapport d’étude sur l’obsolescence programmée.

Afficher la durée de vie du produit, en allonger la garantie légale et étendre à 2 ans la charge de la preuve pesant sur le fabricant – il s’agit du délai pendant lequel il doit procéder au remplacement de l’appareil défectueux.  Il est actuellement de 6 mois au-delà desquels c’est au consommateur de prouver que la défectuosité n’est pas le fait d’une mauvaise utilisation mais d’un défaut de fabrication -;  ou encore garantir la disponibilité – dans des délais et prix raisonnables et pour une durée établie à l’avance – des pièces détachées, plans et outils nécessaire à la réparation.  Voilà, entre autres, les mesures que préconise ledit rapport d’étude.

La problématique de l’obsolescence programmée n’intéresse pas – fort heureusement – que nos élus, le Parlement européen a en effet chargé la Commission de légiférer en la matière.  L’adoption de citères de résistance minimum ou combattre la pratique consistant à rendre inamovibles des éléments essentiels au fonctionnement de l’appareil semblent, ainsi que d’autres suggestions, faire leur chemin dans le dédale européen.

En plus…

  • En Fance l’obsolescence programmée est passible d’une amende et d’une peine de prison en vertu de la Loi sur la transition énergétique pour la croissance verte du 22 juillet 2015
  • Pour tout savoir sur l’obsolescence programmée: obsolescence-programmee.fr

Sources : Obsolescence programmée: le Parlement européen réclame une législationLe gouvernement souhaite lutter contre l’obsolescence programmée

Choisir ses études: la raison ou le coeur?

Tu termines tes études secondaires.  Deux mois et demi de vacances devant toi. Entre un job et la farniente sur une plage paradisiaque (ou pas), tu dois faire un choix qui peut s’avérer cornélien: « Et maintenant? ».

Si l’analyse du marché de l’emploi plaide en faveur des filières médicale, technique, commerciale ou encore le secteur des TIC, la première chose à faire est de faire le point sur tes passions et centres d’intérêt.

Si pour Pascal Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point – la réciproque est vraie -, la légendaire modération confucéenne nous engage à garder en toute chose le juste milieu.  

Alors Coeur ou Raison? Les Normands dont on connaît le sens du compromis répondrait sans doute « Un peu des 2 ».  Tu as des difficultés à trouver la Voie?  Un test simple – le RIASEC –  peut te permettre de te faire une première idée.  Tu n’as pas envie le faire seul? Prends contact avec notre permanent, il est là pour t’épauler!

 

Source : Bien choisir sa filière d’études : « Ne craignez pas de suivre vos passions » | Metro

Je like donc je m’exprime!

Un Suisse vient d’être condamné pour diffamation pour avoir « liké » des propos à l’encontre du Président d’une association.  Le tribunal a estimé qu’en exécutant cette action – considérée par la plupart d’entre nous comme anodine – il a contribué à la propagation d’un jugement de valeur et d’accusations qu’il n’a pu étayer.

Une telle condamnation est-elle envisageable en Belgique?

D’après Me Englebert, avocat spécialisé en droit des médias, la réponse est incontestablement positive dans la mesure où « Approuver un commentaire sur un réseau social, c’est une expression. » Le comportement est par conséquent soumis aux principes de la liberté d’expression… et à ses limites.

Les propos injurieux, calomnieux ou encore diffamatoires constituent des infractions.  En les likant tu te les appropries et contribues à leur propagation.  Ta responsabilité pourrait être engagée sur cette base.

Tout ca peut te paraître fort théorique – aucune juridiction belge n’a, à ce jour, condamné un internaute pour un like malheureux -, fais en sorte qu’il en demeure ainsi en faisant tienne cette déclaration de l’homme de loi « Il faut bien être conscient qu’on s’exprime quand on like ».

A bon entendeur… Un homme averti…

Sources : Condamné pour avoir « liké » un commentaire sur Facebook – Condamné pour un « like » sur Facebook: en Belgique aussi, un simple « clic » peut être puni