Facebook: supprimer les applications qui pompent tes données

A moins d’être un Vénusien tu n’as pas pu manquer le dernier scandale Facebook. Les données de plus de 50 millions d’utilisateurs ont été utilisées à leur insu. Si tu ne veux pas qu’on te pompe tes données personnelles: https://goo.gl/yrPeXi

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Je like donc je m’exprime!

Un Suisse vient d’être condamné pour diffamation pour avoir « liké » des propos à l’encontre du Président d’une association.  Le tribunal a estimé qu’en exécutant cette action – considérée par la plupart d’entre nous comme anodine – il a contribué à la propagation d’un jugement de valeur et d’accusations qu’il n’a pu étayer.

Une telle condamnation est-elle envisageable en Belgique?

D’après Me Englebert, avocat spécialisé en droit des médias, la réponse est incontestablement positive dans la mesure où « Approuver un commentaire sur un réseau social, c’est une expression. » Le comportement est par conséquent soumis aux principes de la liberté d’expression… et à ses limites.

Les propos injurieux, calomnieux ou encore diffamatoires constituent des infractions.  En les likant tu te les appropries et contribues à leur propagation.  Ta responsabilité pourrait être engagée sur cette base.

Tout ca peut te paraître fort théorique – aucune juridiction belge n’a, à ce jour, condamné un internaute pour un like malheureux -, fais en sorte qu’il en demeure ainsi en faisant tienne cette déclaration de l’homme de loi « Il faut bien être conscient qu’on s’exprime quand on like ».

A bon entendeur… Un homme averti…

Sources : Condamné pour avoir « liké » un commentaire sur Facebook – Condamné pour un « like » sur Facebook: en Belgique aussi, un simple « clic » peut être puni

Radicalisé en 4 jours par un algorithme

Le principe d’un réseau social est de mettre en relation des individus partageant les mêmes centres d’intérêts.  Pour ce faire le système a besoin de te « connaître ».  Tes « J’aime », »mood », commentaires, clics… tout fait farine dans l’algorithme chargé d’effectuer le tri et te proposer des contenus ciblés.

Un journaliste américain, Ryan Broderick, a voulu en savoir un peu plus sur cette moulinette à données.  Il s’est créé un profil et s’est abonné à la page Facebook de la convention républicaine.  L’algorithme fait son travail… et en seulement 4 jours son fil d’actualité était inondé de contenus néo-nazis.

Si Facebook a contesté l’expérience – selon lui personne n’utilise le réseau social comme l’a fait Ryan Broderick – force nous est de constater qu’aucune action, fût-ce un simple « J’aime », n’est anodine. Radicalisé en 4 jours à partir d’un abonnement… ça fait réfléchir, non?

Source: Facebook joue-t-il un rôle dans la radicalisation de la pensée? Récit d’une expérience troublante – RTBF