Et si tu devenais éco-consommateur?

Black Friday, Mid season sales, Promotion anniversaire, action ouverture, liquidation totale avant transformations… Toutes les occasions sont bonnes pour raviver ta fièvre acheteuse, te faire regarder différemment le smartphone que tu as acheté il y a 6mois ou encore te faire pleurer devant ta garde-robe.

Changement climatique, épuisement des ressources naturelles, main-d’œuvre exploitée… Et si tu consommais autrement? ↓

La fenêtre d’Overton : gare au courant d’air !

Les positions se tendent, les discours se durcissent. Chaque prise de position repousse l’autre, l’affadit, la rend acceptable. Le champ de ce qui est socialement acceptable s’élargit. A côté des réactions qui saluèrent l’incendie criminel du centre d’accueil pour demandeurs d’asile de Bilzen: « laisse-le brûler »‘, »bien joué mais quelques semaines trop tôt » – les réfugiés n’y étaient pas encore logés -; un « Si ça ne vous plaît pas, retournez à Kinshasa » asséné par un policier du rail à un voyageur peut passer pour une peccadille; et assimiler des employés à des macaques pour un trait d’humour tout au plus douteux. C’est une dynamique de banalisation toxique et dangereuse.

Il y a toute une gamme d’opinions que l’on peut assumer sur la place publique sans risque d’être soumis à quelque vindicte; c’est la fenêtre d’Overton. Elle n’est pas fixe, elle peut s’élargir en fonction de l’évolution des mentalités et/ou des normes sociales; mais également sous l’effet d’une stratégie politique. Si cette dernière est déployée par un parti radical – qu’il soit de gauche ou de droite – il convient d’être extrêmement vigilant car si on y prend garde les idées les plus abjectes, les plus nauséabondes finiront par recouvrer le droit de cité.

En élargissant la fenêtre d’Overton, une idée qui semblait auparavant radicale, extrémiste, excessive, peut soudain sembler parfaitement modérée au regard d’une autre idée nouvelle qui serait plus radicale encore.

Clément Viktorovitch

Source: https://kutt.it/K4BBnT

Crédit photo: © Capture d’écran YouTube – Vox

Solastalgie: le ver est dans le vert !

Du binge watching au chewing-gum pour l’haleine en passant par l’asthme de ta grand-mère. Tous nos comportements sont évalués à l’aune de leur bilan carbone. Il ne se passe pas un jour sans que le science ne découvre un lien – fût-il ténu – entre une activité humaine et le changement climatique. Ou quand le pet d’une nonne en Patagonie provoque un Tsunami dans le sud-est asiatique.

Le climat change et l’homme en accélère le rythme. Tout le monde – ou presque – est d’accord là-dessus. « urgence climatique », « transition écologique », « il n’est pas trop tard mais il est grand temps » ou encore « ce sont les générations futures que l’on met en danger »… autant de locutions anxiogènes rabâchées à l’envi, jusqu’à l’écoeurement. Jusqu’à la solastagie.

La solastalgie ou éco-anxiété ou dépression verte. En gros: tu prends conscience que la planète est en danger et ça te fait perdre les pédales (insomnies, troubles digestifs, céphalées, courbatures, stress, sentiment d’impuissance et de colère). Il n’y a pas de remède connu à ce jour si ce n’est le sempiternel conseil consistant à dire qu’il ne faut pas broyer du noir tout seul dans son coin. Ben oui… c’est plus amusant à plusieurs.

Notre mission? Faire de toi un CRACS (Citoyen Responsable Actif Critique et Solidaire); ce qui nécessite dans le contexte climatique actuel une sacré dose d’optimisme. Alors quand on a un coup de mou on prend un Mars®. Parce que comme dirait l’autre « Un mars et ça repart! »*.

*N’oublie pas de recycler l’emballage si tu ne veux pas être responsable de l’extinction du lémurien de Madagascar.

Remettons la pyramide au milieu du village

Voitures à l’allure sportive, vêtements de marque, horlogerie de luxe, voyages aux quatre coins du monde avec des gens hyyyyyyyper chill ? Un « effet wow »  qui a tendance à attirer de plus en plus de jeunes. Des ascensions fulgurantes qui en font rêver plus d’un ! Et ça se comprend ! On a tous envie de gagner des thunes sans trop devoir se bouger le derrière. Mais quand c’est trop beau, trop lisse, trop parfait, ça dissimule souvent un truc pas net.

Que se cache t’-il derrière ce mirage virtuel ? Un système que l’on appelle pyramide de Ponzi. Ça te dit quelque chose ? Une technique dont Bernard Madoff s’est inspiré.

Enfin bref, tout ça pour en venir au fait que, des « entreprises » se servent des réseaux sociaux tels qu’ Instagram et Facebook pour recruter. Elles font miroiter des rendements aussi rapides qu’impressionnants. Moyennant un investissement.

Comment ça marche ?

C’est simple, on te contacte via les réseaux sociaux. Approche flatteuse et sympathique. Une fois ton intérêt capté, on te propose de gagner un max de fric (sans trop te prendre la tête). On te promet d’empocher plus que ce que tu n’as donné. Alléchant n’est-il pas? Surtout si t’es étudiant et/ou dans la dèche…Tu te dis pourquoi pas ?! On te propose d’investir dans la vente de produits hyper, méga, giga miraculeux, mondialement (in)connus ou dans des services et produits financiers. Le tout saupoudré de faux témoignages et phrases préconçues.

Le but du jeu, c’est de te faire payer une certaine somme pour des frais administratifs, des formations, des outils, des guides de fonctionnement, du stock, etc. Bref, tout un de tas de trucs (inutiles). Chaque société a ses arguments pour que tu mettes la main au portefeuille. Il s’agit en fait de droits d’entrée déguisés et qui vont gonfler les poches des membres qui se trouvent au sommet de la pyramide.

Mais là où ça devient marrant, c’est au moment où tu te rends compte que le profit ne provient pas vraiment de l’activité que tu as entreprise – comme c’était annoncé au départ – mais plutôt du parrainage (ou recrutement si tu préfères ^^). Il n y a que les fondateurs qui profitent à fond et pleinement du jeu. En fait, plus t’es ancien dans la team et plus tu fais du profit !

Alors oui, pendant tout un temps, la pyramide ne va cesser d’accroître sa progression géométrique ….   ! Sauf que … au bout d’un moment, l’effet boule de neige bloque. Les participants ne parviennent plus à recruter, donc plus de recrutement, plus de profit, plus de profit plus de quoi alimenter financièrement les nouveaux membres de la mif’ ! Et là, c’est le drame, puisqu’il n’y a plus d’apports financiers. La pyramide apparaît sous son vrai visage et s’écroule.

Si les initiateurs et les premiers arrivés ont eu, quant à eux, le temps d’amortir leur mise. Voir de s’en mettre plein les poches; les petits nouveaux, ceux tout en bas de l’échelle, perdent leur culotte.

Bien sûr, ces actions sont présentées comme parfaitement légales, mais ce n’est pas le cas → https://kutt.it/PMPMsJ.

En conclusion méfie-toi des offres qui te promettent des rendements aussi exceptionnels que rapides, et qui reposent sur un système de parrainage.

Le Tote bag: pas si good le goodie!

Le tote bag. On en a (presque) tous un. Ou plusieurs. Fun et réutilisable il se présente comme l’alternative au sac plastique agoni par notre (bonne) conscience climatique, l’alliance réussie entre marketing – c’est le goodie en vogue – et écologie. On les amasse sans complexe puisque c’est écolo; pas comme ce dérivé de pétrole qui tue les tortues et transforme les océans en dépotoir…

Et pourtant…une étude menée par l’Agence Danoise de Protection de l’Environnement écorne quelque peu cette image. Rejet de produits chimiques, consommation excessive d’eau; la production d’un tote bag est, selon cette dernière, plus polluante que celle d’un sac plastique. Alors quoi? « Le tote bag au bac! Le plastique c’est chic! » ?

Ben non quand-même! Ce n’est pas tant l’utilisation que la possession qui est à remettre en cause. Si tu en as de pleines armoires, s’ils colonisent tes dossiers de chaise ou si tu n’en a pas l’utilité, la meilleure démarche consiste à ne pas/plus les accepter.

Tu dois utiliser plus de 7000 fois ton tote bag – plus de 20000 fois s’il est en… coton bio – pour qu’il égale les performances écologique d’un sac plastique…

Source: Le tote bag : une vitrine publicitaire pas très écolo

photo: @shutterstock