Focus Blocus !

Les fêtes de Noël approchent à grands pas, la période de blocus aussi. Tu as toujours eu du mal à conjuguer les deux ? Ou alors tu en es à ta première année de bachelier, tu ne sais pas comment t’y prendre pour ne pas craquer face à toutes les tentations de ce festif mois de décembre ? Voici quelques conseils qui vont t’aider à tenir le coup! →  https://cutt.ly/rrqdTHa

Réchauffement climatique: une refroidissante ignorance

Que l’on soit bien clair. Notre propos n’est pas de tirer à boulets rouges sur une jeunesse qui (dé)clame sa volonté de faire bouger les choses. Mais les résultats de l’étude menée auprès de plus de 3000 élèves de l’enseignement secondaire ne peuvent que nous faire réagir, nous les professionnels chargés d’en faire des acteurs de changement; des CRACS (Citoyen Responsable Actif Critique et Solidaire) comme ils disent…

Les jeunes ont une conscience climatique et le font savoir. C’est bien. C’est même très bien. Bon d’accord… arrêtons les euphémismes. C’est urgent, nécessaire, vital. Et on ne peut qu’espérer qu’elle contamine les politiques et fasse bouger les lignes. Mais… car il y a un mais…

Quelle est la légitimité d’un mouvement si ceux qui le portent ne sont que moyennement au courant de ses tenants et aboutissants? Un élève sur 2 confond effet de serre avec trou d’ozone… 7 élèves sur 10 pensent que les centrales nucléaires sont de grandes émettrices de CO2 (parce que les cheminées de refroidissement rejettent beaucoup de fumée? Pardon… de vapeur d’eau).

Sérieux… il n’y a pas quelque chose à faire là? Ne serait-ce pas là – mais c’est juste une idée comme ça hein – l’occasion pour le « cours de citoyenneté » – de conquérir sinon ces lettres de noblesse au moins sa crédibilité?

Source: Les connaissances des élèves sur le réchauffement climatique sont plutôt mauvaises

Google traque le plagiat (et nos données… mais bon ce n’est pas le sujet de l’article)

Google vient de dévoiler Assignment. Le but? Permettre aux profs de vérifier si le travail fourni par un élève est un original et non une copie. Le texte remis par l’étudiant est ainsi, selon le géant de Redmond, passé à la moulinette, comparé à de milliards de pagesWeb » et « des dizaines de millions de livres ». Rien que ça.

Et si le service n’est – pour le moment – disponible que dans la langue de Shakespeare il est peu probable que celle de Voltaire fût négligée. Ni vu, ni connu je t’embrouille! Disait l’autre… Il semble que l’adage vient de se prendre un méchant coup de latte dans les gencives.

Source: kutt.it/j6lC09

Numéro INAMI: Maggie resserre (encore une fois) les boulons

En septembre 2018 1402 étudiants ont réussi l’examen d’entrée en médecine pour… 502 numéros INAMI disponibles.  Qu’à cela ne tienne! En grande magicienne notre Ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, sort un nouveau verrou de son chapeau: « l’attestation de contingentement ». Il s’agit d’un verrou du type « pas de bras? Pas de chocolat! ».  Sans attestation, pas de numéro INAMI.

Les premières seront délivrées en 2025; elles concernent donc les étudiants qui entreprennent leur études en septembre 2019.

Source: https://bit.ly/2DOYInX

Les dérives de la règle des « 45 crédits »

400 enseignants du supérieur ont signé une lettre ouverte destinée au Ministre Jean-Claude Marcourt.  Ils y fustigent la réforme introduite en 2014 par le Décret « Paysage ».  Point de cristallisation de leur mécontentement: la règle des « 45 crédits » – si un étudiant valide au moins 45 crédits sur les 60 que compte une année, il est autorisé à poursuivre son cursus – porte ouverte à toute une série de dérives dont la dépréciation des diplômes;  ils peuvent désormais, selon les signataires,  être obtenus à l’usure.

Et de s’interroger sur « le coût sociétal d’un régime qui permet aux étudiants de traînasser dans un système sans chances de réussite réelles ».  Ils ne remettent pas en cause la nécessité de démocratiser l’enseignement supérieur, ils rappellent que celle-ci ne peut se faire au sacrifice de la qualité.

 

Source: Les profs d’unifs craignent des diplômes dévalorisés