Tatouage: une décision qui s'assume

Avant, se faire tatouer c’était comme fumer, porter un blouson à clous, arborer une crête de coq rose fushia. Ou roter dans le bus, en pleine heure de pointe évidemment ; sinon ce n’est pas marrant. C’était faire le rebelle, celui qui rejette la société et ses codes. Mais ça, c’était avant. Quoique roter dans le bus demeure un acte transgressif. Il y a donc encore de l’espoir pour les thugs, les vrais.

Tu viens de décrocher un entretien d’embauche. T’es au taquet. Ce taf il est pour toi. Rien ne pourra t’arrêter. Rien ? Si ce n’est la fée Clochette sur l’un de tes avant-bras et le prénom de ton ex sur ta main gauche…

S’il existe une loi qui interdit de ne pas embaucher une personne en fonction de ses caractéristiques physiques, cette dernière ne s’applique que pour les marques congénitales ou acquises au cours de ton existence et à l’insu de ton plein gré comme dirait l’autre. L’obscurcissement momentané de ton discernement comme cause de l’apparition d’une licorne au creux de ton cou n’est pas un argument relevant.

Toutefois, le simple fait d’être tatoué ne suffit pas à te barrer la route. Il faut que les signes distinctifs soient un obstacle à l’exercice de la fonction convoitée (hygiène, présentabilité…). Certes. Mais ce sont là des considérations laissées à la discrétion du recruteur/de l’employeur. Et contre lesquelles il sera difficile de s’élever.

Même si le regard sur les tatoués change, le marché de l’emploi se montre encore (un peu) conservateur. Hier comme aujourd’hui, se faire tatouer une décision dont il faut pouvoir assumer les conséquences.

A lire

No experience? No panic!

Rechercher son premier job c’est osciller entre espoir et profonde déprime. Espoir quand tu tombes sur l’annonce de rêve: c’est ZE poste; et en plus t’as les qualifications requises. Profonde déprime lorsque tes yeux tombent sur la phrase « Expérience dans le secteur souhaitée ». Dépité.e tu hésites entre te mettre en PLS dans ta baignoire ou vider la cave familiale en relisant Lamartine. Et pourtant…

Entre l’insolente aisance dont tu fais preuve lorsque tu t’adresses à un aéropage de Chinois ne pipant mot de français, tes aptitudes à faire faire tout et n’importe quoi à un ordinateur; ou encore ta disponibilité envers les autres – 10 ans chez les Scouts ça marque – rien n’est joué d’avance.

L’expérience n’est qu’un critère parmi d’autres. Coincé entre hardskills oubliées, softskills méconnues, ta personnalité et de la préparation.

Pour en savoir plus → https://kutt.it/ANwb5K

Softskills… softskills… Ça est pas un coureur automobile ça?

La mode est aux softskills (aussi appelées compétences transversales). Recherchées et valorisées par les recruteurs, elles peuvent faire la différence au moment du choix. Encore faut-il les identifier et les développer. C’est le pari que relève la plate-forme digitale gratuite Jobready. → https://www.jobready.fr/

Source: https://kutt.it/Ifgvor

Parlez-moi de vous: éviter le naufrage

C’est un des moments les plus redoutés de l’entretien d’embauche que celui où le recruteur plante ses yeux dans les tiens et te demande de parler de toi. Blanc.

Il ne s’agit pas de paraphraser ton CV tu le sais. Décliner ton identité? Normalement ton interlocuteur connaît tes nom et prénom. Réciter ta composition de ménage? Il n’est pas sûr que les informations dispensées éveillent son intérêt; fussent-elles déclamées en alexandrins avec rupture à l’hémistiche.

Alors pour ne pas rester coi voici 3 exemples de présentation → https://kutt.it/MffEb6

Source: https://kutt.it/tj6mMS

Et si tu devenais… chef de projet web?

Le numérique engage. A tour de bras. On ne va pas te refaire l’article. Mais il ne recherche pas que des nerd, geek et autres hackers repentis. Curieux? → https://kutt.it/cVQ7iL

le chef de projet web met en relation les développeurs, les marketeurs et les designers, avec une mission importante de gestion et de management. Il ne passera pas directement du temps à produire sur une de ces trois disciplines, mais aura une vue d’ensemble des ressources disponibles et de la manière de les utiliser

Achraf Azaiez, professeur référent web design à SUP’Internet et dirigeant de l’agence COM4DESIGN