Racisme, xénophobie, l'incitation à la haine: la liberté d'expression a ses limites. Rappel

L’actualité – le naufrage de migrants aux larges de nos côtes – nous montre que le combat contre la bêtise humaine dans ce qu’elle a de plus archétypique est loin d’être gagné. En témoignent les commentaires odieux qu’elle a suscités.

Et pour tous ceux – et pour les autres aussi, une piqûre de rappel ne fait jamais de mal – qui seraient tenté d’invoquer le sacro-saint principe de la liberté d’expression voici les frontières qu’elle ne peut franchir:

  • L’incitation à la discrimination, à la haine, à la violence ou à la ségrégation à l’égard d’autrui, en public, intentionnellement et pour une raison précise. Par « en public« , on entend aussi  « sur support numérique« ;
  • La diffusion d’idées fondées sur la supériorité raciale ou la haine raciale;
  • L’appartenance ou la collaboration à un groupement ou à une association qui, de manière répétée, prône la discrimination ou la ségrégation;
  • Le négationnisme;
  • Les injures écrites, l’abus de moyens de communication & le harcèlement.

La calomnie et l’injure tombent également sous le coup de la loi. A bon entendeur…

A lire

Source: https://kutt.it/J6MNRY

Vente de tabac aux mineurs: la Belgique s’aligne

A partir du 01/11 la vente de tabac sous toutes ses formes sera interdite aux moins de 18 ans. Cette interdiction s’applique également à la cigarette électronique. La Belgique s’aligne ainsi sur les autres pays européens. Elle était en effet le dernier pays européens à autoriser la vente de tabac aux mineurs (16 ans).

Selon la Fondation contre le cancer, les études montrent une corrélation entre la dépendance à la nicotine et l’âge auquel on commence à fumer. Plus tôt on commence, plus rapide et tenace est la dépendance.

Source: https://kutt.it/q6Wsu7

Remettons la pyramide au milieu du village

Voitures à l’allure sportive, vêtements de marque, horlogerie de luxe, voyages aux quatre coins du monde avec des gens hyyyyyyyper chill ? Un « effet wow »  qui a tendance à attirer de plus en plus de jeunes. Des ascensions fulgurantes qui en font rêver plus d’un ! Et ça se comprend ! On a tous envie de gagner des thunes sans trop devoir se bouger le derrière. Mais quand c’est trop beau, trop lisse, trop parfait, ça dissimule souvent un truc pas net.

Que se cache t’-il derrière ce mirage virtuel ? Un système que l’on appelle pyramide de Ponzi. Ça te dit quelque chose ? Une technique dont Bernard Madoff s’est inspiré.

Enfin bref, tout ça pour en venir au fait que, des « entreprises » se servent des réseaux sociaux tels qu’ Instagram et Facebook pour recruter. Elles font miroiter des rendements aussi rapides qu’impressionnants. Moyennant un investissement.

Comment ça marche ?

C’est simple, on te contacte via les réseaux sociaux. Approche flatteuse et sympathique. Une fois ton intérêt capté, on te propose de gagner un max de fric (sans trop te prendre la tête). On te promet d’empocher plus que ce que tu n’as donné. Alléchant n’est-il pas? Surtout si t’es étudiant et/ou dans la dèche…Tu te dis pourquoi pas ?! On te propose d’investir dans la vente de produits hyper, méga, giga miraculeux, mondialement (in)connus ou dans des services et produits financiers. Le tout saupoudré de faux témoignages et phrases préconçues.

Le but du jeu, c’est de te faire payer une certaine somme pour des frais administratifs, des formations, des outils, des guides de fonctionnement, du stock, etc. Bref, tout un de tas de trucs (inutiles). Chaque société a ses arguments pour que tu mettes la main au portefeuille. Il s’agit en fait de droits d’entrée déguisés et qui vont gonfler les poches des membres qui se trouvent au sommet de la pyramide.

Mais là où ça devient marrant, c’est au moment où tu te rends compte que le profit ne provient pas vraiment de l’activité que tu as entreprise – comme c’était annoncé au départ – mais plutôt du parrainage (ou recrutement si tu préfères ^^). Il n y a que les fondateurs qui profitent à fond et pleinement du jeu. En fait, plus t’es ancien dans la team et plus tu fais du profit !

Alors oui, pendant tout un temps, la pyramide ne va cesser d’accroître sa progression géométrique ….   ! Sauf que … au bout d’un moment, l’effet boule de neige bloque. Les participants ne parviennent plus à recruter, donc plus de recrutement, plus de profit, plus de profit plus de quoi alimenter financièrement les nouveaux membres de la mif’ ! Et là, c’est le drame, puisqu’il n’y a plus d’apports financiers. La pyramide apparaît sous son vrai visage et s’écroule.

Si les initiateurs et les premiers arrivés ont eu, quant à eux, le temps d’amortir leur mise. Voir de s’en mettre plein les poches; les petits nouveaux, ceux tout en bas de l’échelle, perdent leur culotte.

Bien sûr, ces actions sont présentées comme parfaitement légales, mais ce n’est pas le cas → https://kutt.it/PMPMsJ.

En conclusion méfie-toi des offres qui te promettent des rendements aussi exceptionnels que rapides, et qui reposent sur un système de parrainage.

Instagram pour les nuls (et pour les autres aussi)

“Are you sure this is necessary? There are like, 100 pages,” said one 13-year-old who was asked to read Instagram’s terms of service. (Actually 17 pages, with 5,000 words, but still plenty.)

Une étude — intitulée “Growing Up Digital” (“Grandir à l’ère du numérique”) — commandée par le Délégué britannique pour les droits des enfants a montré que les jeunes sujets de Sa Majesté —il n’y a aucune raison de penser que la situation soit différente de ce côté-ci de la Manche — ne lisent pas les conditions d’utilisation du réseau social Instagram dans leur totalité.

Soyons honnêtes: il n’y a pas que les (très) jeunes qui font l’impasse sur cette indigeste littérature. Nous nous contentons bien souvent de cocher distraitement la case “J’accepte les conditions d’utilisation” et après, comme on dit chez nous, “Vogue la galère!”.

Une avocate s’est attelée à traduire les conditions d’utilisation du réseau social Instagram dans un langage “kids friendly”. Voici — notons au passage que les conditions d’utilisation des autres plates-formes sociales sont similaires — ce que ça donne:

1. Tu as le droit de te sentir en sécurité quand tu utilises Instagram.

2. Officiellement, tu es propriétaires des photos et vidéos que tu postes, mais nous avons le droit de les utiliser, et de laisser d’autres personnes les utiliser, partout dans le monde. Les gens nous paient pour les utiliser, et nous ne te paierons pas.

3. Tu es responsable de tout ce que tu fais sur Instagram et de tout ce que tu postes, dont des choses auxquelles tu ne t’attends peut-être pas comme ton nom d’utilisateur, tes données et la musique qu’écoutent d’autres gens.

4. On considère que ce tu postes t’appartient, et ce que tu postes ne doit pas enfreindre la loi. Si c’est le cas, tu auras une amende, et tu devras payer cette amende.

5. Même si tu es responsable des informations que tu mets sur Instagram, nous pouvons les garder, les utiliser et les partager avec des entreprises connectées à Instagram. Cela inclut ton nom, ton adresse mail, ton école, où tu vis, tes photos, ton numéro de téléphone, tes “likes” et “dislikes”, où tu vas, où tes amis vont, combien de fois tu utilises Instagram, ta date d’anniversaire, à qui tu parles ainsi que tes messages privés.

6. Nous ne sommes pas responsables de ce que font les autres entreprises avec tes informations. Nous ne vendrons ou ne louerons pas tes infos personnelles à d’autres entreprises sans ta permission.

7. Quand tu supprimes ton compte, nous gardons ces informations personnelles sur toi, tes photos, aussi longtemps que raisonnable dans un but financier. Tu peux en savoir plus sur notre Politique de Vie Privée.

8. Instagram n’est pas non plus responsable pour :

  • les liens sur Instagram d’autres entreprises ou personnes qu’on ne contrôle pas, même si c’est nous qui t’envoyions ces liens.
  • Ce qu’il peut se passer si tu connectes ton compte Instagram à une autre appli ou un site. Par exemple si tu partages une photo et que l’autre application prend tes informations personnelles.
  • Le coût de la 3G — 4G, 4G+ (ndlr) — quand tu utilises Instagram.
  • Si tes photos sont perdues ou volées d’Instagram.

9. Même si Instagram n’est pas responsable de ce qu’il t’arrive quand tu utilises l’appli, nous avons beaucoup de pouvoirs:

  • On peut t’envoyer des pubs ciblées en fonction de tes intérêts, que l’on surveille. Tu ne peux pas nous empêcher de le faire, et ce ne sera pas toujours précisé dans la pub.
  • Nous pouvons modifier ou supprimer Instagram, ou t’empêcher d’accéder à l’appli, quand on veut, sans que tu soies prévenu-e. On peut aussi supprimer certains de tes posts sans te dire pourquoi. Si nous le faisons, nous ne te devrons pas d’argent, et tu n’auras pas le droit de te plaindre.
  • On peut t’obliger à abandonner ton nom d’utilisateur, pour n’importe quelle raison.
  • Nous pouvons — mais ne sommes pas obligés — de supprimer ou modifier des contenus d’utilisateurs qui enfreignent les règles. Nous ne sommes pas responsables si quelqu’un les enfreint, mais si tu le fais, tu es responsable.

10. Même si tes données ne t’appartiennent pas, les nôtres nous appartiennent. Tu ne peux pas copier-coller les logos d’Instagram ou les autres contenus qu’on crée, ni les modifier, ni les supprimer.

11. Tu peux supprimer ton compte en remplissant ce formulaire. Si tu le fais, tes photos disparaîtront de ton profil mais si quelqu’un d’autre les a partagées, elles apparaîtront encore peut-être sur Instagram.

12. Nous pouvons modifier ces règles quand on veut en postant une mise à jour sur Instagram, que tu l’aies remarqué ou non.

Ca fout les poils hein?

Sources: